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Expo artistique

Expo « pôle artistique » de la Maison de la forêt – Le Gâvre (15/16 novembre 2025)

            Après-midi pluvieux, l’occasion de rechercher un abri… et de découvrir l’expo photos/peintures/sculptures dans les salles du Pontrais au Gâvre. Une salle est réservée aux amateurs débutants : école d’aquarelle de Monsieur Potin, œuvres de Résidents du Martrais, dessins d’enfants… On est même invités à poser une touche de couleur ou de texte sur une fresque. Nous remarquons bien sûr les tableaux de Pauline qui occupent une place centrale et rappellent les réincarnations d’Adahy et Djahny, tantôt renards, ratons laveurs, chats, blaireaux, écureuils, hérissons… Notre préférence, l’écureuil à l’œil malin vu de profil, plus vivant que les animaux représentés de face qui paraissent figés, posant pour une photo parfois hésitante. Dans un recoin, le trésorier se débat avec une liasse de billets devant le bar. Plus isolée, une jeune arménienne tente les clients avec ses spécialités sucrées/salées. Nous y ferons une pause dégustation en fin d’après-midi, profitant des tables disposées au centre de la pièce.

            La salle principale est occupée par des « artistes reconnus », locaux pour la plupart, dont les œuvres ornent de multiples grilles. Un ticket nous est présenté à l’entrée sur lequel nous pouvons voter pour notre artiste préféré dans chaque catégorie. Des œuvres variées, des techniques diverses qui nous attirent ou repoussent. Nous oublions le temps gris dans cette symphonie de couleurs, ces formes réalistes ou abstraites. Côté sculptures, les fils de fer ne nous passionnent guère, un autre stand présente des morceaux de bois évocateurs mais trop vernis, le troisième est plus classique : des sculptures aux formes modernes. Trois conceptions totalement différents et pas comparables, donc pas d’élu dans cette catégorie.

            En matière de photos, Gaspard est attiré par le côté sombre et destructeur d’un artiste. Avec Yves et Caroline, je préfère des photos animalières, quelques forêts évanescentes aussi. Parmi les œuvres picturales, nous remarquons le relief apporté par de multiples couches de peinture évoquant une écorce, mais les tableaux présentés nous semblent de qualité inégale. Curieusement, l’artiste nous invite à soupeser un tableau afin d’apprécier les kilos de peinture superposés ( !) Nos choix iront vers des tableaux réalistes aux couleurs et formes éveillant l’imagination, l’évasion.

            Retour vers la jeune arménienne pour un goûter apprécié à un prix abordable. Un regret, que son stand soit peu valorisé, un tantinet oublié dans son recoin. Pourtant, là aussi on a des mains d’artistes qui emportent les papilles vers des mondes lointains...

(courriel : dianakarapetyan445@gmail.com).