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Explorations vayennes

Explorations vayennes

              

               Apporté par la bise du nord-est, Jazon arrive au jardin bien emmitouflé et pourtant frigorifié. Il est en quête d’un amateur de ballons pour un foot revigorant. Mais personne ne répond à son appel. Aussi reprend-t-il sa monture en quête d’autres aventures.

                Il est remplacé par Ryan apparu subitement, issu l’on ne sait d’où. Petit tour du jardin avec Laurent, une salade, des œufs et nos deux voyageurs du jour se réfugient dans la cabane avec les chevreaux. Longues conversations sur de multiples sujets, pour la plupart liés à la nature, échange de câlins entre Ryan et les 2 orphelins autour d’une barquette de granulés et bouchées de pain que semble particulièrement apprécier la chevrette. Et pas seulement elle : tout un groupe de poules et coqs se presse devant le cabanon, s’avance jusqu’aux pieds de l’idole du jour en quête d’un peu d’attention et de quelques miettes. Mais voilà : la jeune chèvre ne veut plus quitter son nouvel ami, le suit partout, gambade derrière lui sur le terrain, lui tend les pattes avant pour sceller l’amitié naissante.

                Pourtant, nous avons d’autres projets. Nous rusons pour quitter l’enclos que retrouvent les mères, le ventre plein d’herbe tendre.

étangboul.jpgpelleteuse.jpg                Direction les sablières de la Pelliais où je suis venu avec Tony deux jours plus tôt sous une pluie tenace. Nous nous arrêtons près d’une ruine en terre. Le terrain adjacent, acheté il y a peu, est en pleine transformation : une voie empierrée permet d’accéder au « creux » du site où se cache une pelleteuse. Ronces, ajoncs, jeunes bouleaux sont les premières victimes de ses crocs. Le long de la route, l’entrée du chemin qui conduit au village a été dégagée. La vue sur un duo d’étangs où se mire un encadrement de bouleaux est magnifique. Blanc des troncs, violet des bourgeons, étroite bande de terre entre les plans d’eau où pousse l’osmonde royale : un site à protéger. Et nous nous posons des questions : l’acheteur a prévu de combler son terrain avec des « déchets inertes ». N’y aura-t-il aucune pollution des étangs voisins situés en contrebas ? De la nappe phréatique ? Ne s’agit-il pas d’une zone classée « naturelle » ? Ne peut-on considérer que cette situation crée 2 poids 2 mesures avec les zones humides agricoles pour lesquelles il existe des contraintes et une réglementation stricte ? Des études préalables ont-elles été effectuées quant à l’impact sur le milieu? Il semble que le propriétaire a obtenu les autorisations nécessaires pour ces dépôts de classe 3 soumis à déclaration et probablement autorisation préfectorale vu l’étendue du terrain qui ne nous semble pas négligeable, mais le bornage est invisible… Une surveillance est à envisager… D’autant plus que nous découvrons sur un terrain proche deux bidons, de carburant semble-t-il, avec des reflets irisés caractéristiques sur les eaux proches.

                Cette nouvelle utilisation des étangs vayens avec des objectifs de déchetterie pour gravats, végétaux… s’étend. Une spécialité de la commune ? Quid des plans d’eau qui en font l’originalité aujourd’hui, de l’absence de contrôle ? Qu’est-il prévu dans le cadre de la protection des zones humides ? Une réflexion approfondie semble nécessaire.

                Quelques pas plus loin, nous descendons vers un autre étang récemment acheté par des chasseurs. Face au chemin d’accès, gravats et taille de végétaux s’accumulent au-dessus d’un plan d’eau désormais menacé par cette falaise artificielle et les écoulements liés à la décomposition des végétaux. Des plantes issues de jardins commencent à s’installer. Et il est dommage que tous ces branchages et tontes n’aient pas de deuxième vie sous forme de terreau ou de copeaux fertilisants. Un rôle bien assumé par les déchetteries… Renseignements pris auprès des services compétents du Pays de Blain, il s’avère d’ailleurs que ce type de dépôt n’est pas autorisé. Un peu de plastique se mêle aux déchets « verts ». Un cadavre de thermomètre figé dans ce monde négatif pend à une branche. Plus loin, le chemin élargi est couvert de déchets plastiques disséminés. Restes de pique-niques ? Dépôt sauvage éparpillé ?

                Et voici le vaste plan d’eau qui brille de mille feux au soleil couchant. Sur la rive s’accumulent les restes de cartouches. Plus d’oiseaux. Et qu’adviendra-t-il de la zone inondable où se pressent les grenouilles à la saison de la ponte au point que toute la surface est recouverte de masses gélatineuses où pointent les yeux noirs des futurs têtards. D’ailleurs nous apercevons les premiers groupes d’œufs. Un spécialiste de la Maison de la Forêt confirme l’importance du site pour la grenouille agile et la variété végétale liée à cette zone humide. Un lieu important mais fragile, ce dont il faudrait faire prendre conscience au nouveau propriétaire.

bières.jpg

                Nous gagnons enfin le chemin empierré dont l’entrée est bloquée par 2 rochers disposés à notre demande. Un barrage efficace puisque de l’autre côté se multiplient les traces de roues : motos, quads, voitures. La voie sans issue devrait faire reculer progressivement  et, à notre grande satisfaction, nous constatons qu’aucun nouveau déchet  n’a été introduit au cœur du site. Seul, au bord de la route, un petit tas de canettes de bière rappelle les usages anciens.

                Je montre à Ryan une ancienne carrière cachée derrière un épais mur de ronces et d’ajoncs. Avec Arthur, nous avons pu y accéder par la rive opposée l’automne dernier. Et Ryan se met à rêver de mise à disposition pour notre asso, d’entretien des lieux en maintenant une protection, de lutte contre les algues (lagorosiphon major) et ragondins envahissants , sans oublier les écrevisses de Louisiane.

                 Dans l’herbe et sous le roncier sont tracés de nombreux « chemins » tapissés de crottes de ragondins. Protégée, en ces lieux discrets, cette population doit proliférer. On évoque les fourrures, les pâtés de « lièvres des marais », les maladies transmises aussi, l’invasion d’espèces exotiques et les moyens d’éviter leur nuisance sur la faune et la flore locale. Ainsi,  le lagorosiphon originaire d’Afrique du Sud et utilisé en aquariophilie est extrêmement invasif. En peu d’années il s’est répandu dans l’ensemble des sablières. C’est une menace pour les herbiers aquatiques autochtones et leur faune, pour les loisirs nautiques… Une mise en garde devrait être adressée à tous les propriétaires du site afin qu’il n’étende pas son emprise au-delà.

                Intrigués par ce qui nous semble être des traces de passage de voitures, nous avançons dans le champ voisin. Tout au long des rives buissonnantes, des passages de ragondins marquent le sol. Et voici qu’apparaît, bien cachée dans un recoin, derrière les ajoncs, une sorte de volière sur pilotis solide et sûrement récente. Dessous, deux entrées de terriers type lapins. Ryan croit distinguer une bête bondissante qui fonce vers lui. Peu rassuré, il recule. « Une souris » pense François-Xavier… A l’étage, la cage « volière » contient des restes de céréales, un abreuvoir, des mangeoires.

« Quel élevage illégal se cache là ? interroge Arthur.

- Des babouins ! » plaisante Romain

- Plus vraisemblablement des oiseaux ou de petits mammifères. Peut-être un « gibier » disposé là par les chasseurs en attendant d’être mitraillé. Hélas, la « chasse à la volaille » est de plus en plus répandue, faute de survivants sauvages en nombre suffisant.

croix.jpg                Emportés par notre élan, nous partons vers un nouvel étang près du village de la Herrouinais. Ryan nous conduit vers une ancienne carrière peu étendue où croupit une eau de faible profondeur. Là aussi les bouleaux colonisent les rives. Plus haut, nous apercevons une sorte de chemin de terre. En fait, la carrière est en cours de comblement avec des gravats issus de bâtiments et de routes. Décidément une spécialité locale ! Y a-t-il eu déclaration et autorisation ? Ces gravats broyés ne pourraient-ils avoir une meilleure utilisation ? Une enquête que nous sommes bien décidés à poursuivre sur les autres plans d’eau de la commune…

                Mais notre curiosité ne s’arrête pas là. Notre attention a été attirée par une croix datée « 1874 » avec l’inscription suivante :

                « Cette croix a été placée par René Friot et son épouse en souvenir de leurs enfants défunts »

                Un patrimoine que nous souhaitons mieux connaître … Mais c’est déjà le crépuscule quand nous passons à proximité du moulin de Lormais. Une ruine hantée selon Ryan qui souhaite nous y entrainer un jour. Il y est déjà allé avec des copains. Sur place : un lit, un crucifix, des vêtements…, une vie figée…, enfin pas vraiment. Durant la semaine où ils sont venus, les objets se déplaçaient ! Un jour, ils ont même entendu une ardoise s’écraser sur le sol sans qu’aucun trou n’apparaisse dans le toit. Il évoque aussi de mystérieuses réunions d’adultes en ce lieu caché. L’imagination travaille, un roman naît. Une Histoire que nous chercherons à mieux connaître à l’aide de témoignages. Le premier que nous recueillons évoque un nombre impressionnant de croix sur Vay à l’intersection de chemins, des croix familiales dont un inventaire aurait été réalisé par l’association « Mémoire de Vay ». J.C. Mérel en a restauré quatre dont celle qui nous intéresse actuellement. Quant au moulin, il cacherait une sombre histoire d’héritage. Le propriétaire, encore vivant, refuserait de vendre pour que son frère n’hérite pas. Depuis des années, le bâtiment est squatté. Un artisan y a même installé une annexe discrète de son garage pendant quelque temps. On y aurait aussi découvert un pendu… à relier avec les histoires de revenant suggérées par Ryan ?              

                Voilà de nouvelles perspectives pour nos « chemins d’avenir » marqués par les traces du passé.

 Laurent, avec la contribution de Tony, Ryan, Arthur, Romain C, François-Xavier

       D’eau en eau

                En ce samedi « marsien » calme et ensoleillé, nous partons à la découverte du proche environnement, à quelques centaines de mètres du jardin.

                Première étape : un chemin herbeux qui s’ouvre sur la route de Vay, près d’un étang et de l’ancienne voie ferrée. Un chemin d’eau en fait que les baskets de Tony apprécient au point d’abandonner leur propriétaire à deux reprises.

                Notre 1ère découverte n’est guère attrayante : des chèvres parquées dans un sous-bois vaseux où l’eau affleure quasiment partout. Des chênes ont été abattus et les animaux rongent les branchages, saisissent quelques glands oubliés. Les longs poils sales trainent dans la boue. Cependant, les animaux ne sont pas maigres. A l’extrémité du parc, nous franchissons un ruisselet avant de déboucher dans un champ. Retour au bois. Des traces de chevreuils longent la clôture des chèvres. Tony et Julian me désignent une imposante bâtisse neuve dressée au-dessus de cette zone humide. La maison « hors d’eau » est abandonnée tout comme le terrain qui l’entoure. Une bien triste situation.

étang.jpg                Sur notre droite, nous découvrons un étang entouré d’une digue de terre. Julian rêve d’y planter sa tente l’été prochain pour de passionnantes parties de pêche. Mais les lieux doivent bien avoir un propriétaire… Nous remettons à plus tard la poursuite de l’exploration de ces terres humides : Tony nous a invités sur un autre parcours dans les bayous vayens (sans les crocodiles) près de chez lui. Une quête dans l’espace et dans le temps, profondément marquée par les souvenirs d’enfance de notre jeune guide.

                Nous suivons d’abord un chemin communal où un tracteur a joué au Petit Poucet en semant d’imposantes souches dans les haies et fossés, l’une est même restée sur le chemin. Quelle folie a pu s’emparer du chauffeur ? Puis, nous pénétrons dans le sous-bois marécageux où s’enchevêtrent ronces, branchages, arbres dressés, pliés ou allongés en diverses positions. Je remarque de nombreux sureaux : nous avons bien quitté Le Gâvre d’où, à la suite de je ne sais quelle malédiction, cet arbuste a été banni.

                Premier ruisseau, menu et méandreux. Mais l’oreille fine de Julian a perçu un murmure plus énergique. Et voici LE ruisseau que voulait nous montrer Tony, un affluent du Perche. Deux voies d’eaux vives convergent sur un lit de graviers noirs. Des lianes, de longs rideaux de lierre viennent s’y abreuver. Et Tony évoque les cabanes au bord de l’eau, les soirées avec son cousin, les barrages dressés dans le courant, le radeau… que nous retrouvons pourrissant, enfoui sous un tas de branchages. Une terre d’aventures !

rongé.jpgruisseau.jpg                Nous remontons le cours d’eau vers une autre curiosité. Julian est le premier à distinguer 2 jeunes silhouettes accroupies près de l’eau. Gaspard des Sources (c’est le nom de l’allée proche où il habite) étale ses talents devant son amie Philomène. Il se présente comme un grand constructeur de barrages, un navigateur hors pair, capitaine d’un paquebot qu’il porte sous le bras. Mais il est incapable de nous indiquer qui est le propriétaire du lieu.

  • C’est à tout le monde !

    Il ne peut non plus nous expliquer à quoi est destiné le chemin surélevé (un bon mètre) que nous venons de découvrir. Un chemin qui s’étend de part et d’autre du ruisseau. Tout juste peut-il nous préciser :

  • Il y avait un pont de prévu…

    Mais de pont, point (ou plus), le chemin de terre et gravier est abandonné, la végétation commence à s’y réinstaller. D’importants travaux pour rien ! Décidément le pays vayen n’a pas fini de nous étonner !

    Route des « 3g » :

    Ce lundi ensoleillé, c’est Julian qui a choisi notre destination. Près du lotissement des « petites landes » nous empruntons la route des « 3g » (déviation favorite après des soirées un peu trop arrosées) jusqu’à l’ancienne voie ferrée.

    divdéchJ.jpgNous avançons sur cette dernière en direction d’un site en contrebas nettoyé il y a quelques années. Sur notre gauche, l’ancienne déchetterie du Gâvre, un vaste taillis aujourd’hui. A l’extrémité, le propriétaire de la parcelle a placé un avis interdisant les dépôts. Pourtant, n’est-ce pas lui qui a comblé de déblais ce terrain où l’on repère des morceaux de plastique, des déchets végétaux, des bidons  et bouteilles surnageant dans le marécage voisin ?

    Un peu plus loin, voici le site dont nous avons extrait des remorques de ferraille et plastique. Aujourd’hui, une eau noire y stagne, le comblement voisin empêche l’écoulement. En bordure de la voie ferrée, des déchets végétaux continuent à être déversés. Au fond, on aperçoit divers détritus, mais en quantité limitée.

  • taupe.jpgRegarde, on dirait un bébé chat…

                Un examen plus attentif révèle la présence d’une taupe un peu trop téméraire qui a voulu découvrir le printemps. Après des mois sous terre dans l’obscurité, pas étonnant qu’on ait envie d’un rayon de soleil… mortel !

                Une découverte pour nos jeunes qui imaginaient des taupes/lapins monstrueuses dignes des taupinières du paysage.

  • Comment des êtres si petits peuvent-ils remuer tant de terre ?
  • Regarde leurs pattes : elles se terminent par des pelles/fourches particulièrement efficaces !

    étang.jpg

    Deuxième étape, un étang artificiel à l’intersection de la voie ferrée et de la route. Le lieu est entretenu. Nous entrons par le portillon ouvert. Sous un abri, des tables et chaises, une canne à pêche, un barbecue et divers ustensiles. Une échelle permet d’accéder au toit où repose un canot. Le terrain environnant paraît humide et tend à retourner à l’état sauvage.

    Plus loin, nous atteignons un ruisseau (le Perche) où coulent à pleins bords des eaux troubles. Le boisement à gauche nous intrigue. On devine dans les profondeurs des bâtisses.

    C’est alors que survient une marcheuse, Mme R., qui veut bien évoquer les lieux :

    « Par ici beaucoup de gens déposent des déchets : près de la voie ferrée, dans les fossés, dans le petit bois sur votre droite », affirme-t-elle indignée.

    - Et les bâtiments que nous apercevons entre les arbres ? interroge Julian

    déchbois.jpg- Le cabanon a longtemps été squatté par un SDF pas très accueillant, voire agressif et insultant. Il est mort maintenant. Le hangar, de l’autre côté, appartient à un ancien charbonnier blinois. »

    Pas très rassurés, les jeunes renoncent – provisoirement ?- à découvrir les bâtiments de plus près.

    Par contre, un examen attentif du fossé nous révèle la présence de sacs poubelles abandonnés. Sur la droite, en longeant la rive du ruisseau, nous entrons dans le bosquet où s’entassent effectivement des déchets de toutes sortes : ferrailles, plastiques, bidons, gravats…

    Il reste bien du travail à faire pour redonner à ces lieux leur dignité, transformer les deux pattes irrespectueux en citoyens responsables.

                 Dans ce Vay sauvage, l’homme n’a pas choisi les meilleures options.

    Du Marais à la Pelliais :

    pancartes.jpgAujourd’hui Tony nous conduit vers le village du « Marais ». Village ? Plutôt imbroglio de bâtisses constituées de bric et de broc. Au milieu de ce vaste espace, un magnifique étang agrémenté en son milieu d’un îlot planté de peupliers. Tout autour, parmi les cabanons branlants, dans un apparent désordre, du matériel agricole achève de rouiller, de pourrir. Une énorme pelleteuse déployée et figée sans doute pour l’éternité dissimule la maison de bois sombre du propriétaire. Un ensemble vraiment étonnant, comme le sont les pancartes placées de distance en distance autour de la propriété :

    « Attention au grillage. »

    « Attention aux serpents. »

    Domaine d’une vouivre qu’il faut redouter ? Ou attention extrême portée au matériel vieillissant, aux métaux comme aux êtres vivants, en particulier les plus méprisés ?

    Direction le village de la Pelliais. A proximité, Tony nous montre une immense prairie roussie ! Bords de route et fossés ne sont pas épargnés. Visiblement règne ici un agriculteur peu soucieux de protection de la nature, de qualité de l’eau, d’empoisonnement des abeilles et des sols. Les voisins craignent l’atteinte de la  nappe phréatique.

    Nous terminons notre périple près d’une cabane dressée en bordure d’un champ quasi abandonné. Il est surprenant de constater le nombre de sites de ce type sur la commune.

    sanpont.jpg La porte est maintenue par 2 grosses pierres. Par des fentes, nous découvrons l’intérieur : un lit démonté, une moto avec quelques pièces éparpillées, un ensemble d’objets hétéroclites.

    Ici, le paysage est vallonné avec des haies et chemins creux. Bois, cours d’eau, étangs, occupent les profondeurs ; arbres et prairies s’accrochent aux  pentes tandis que les plateaux sont cultivés. Le pays vayen montre une diversité inattendue qui fait la fierté de Julian et de bien d’autres j’espère. Pourvu que les initiatives destructrices ne finissent pas par l’emporter !

    A bientôt pour de nouvelles aventures.

    Laurent, Tony, Julian